Citations du jour : de la connerie suprême des examens
Dans le contexte actuel de destruction de la liberté d'apprendre par le gouvernement, je publie cette citation de Léon Tolstoï et une autre de Christiane Rochefort
>Je suis convaincu par l'expérience que rien n'est plus nuisible au développement de l'enfant que les interrogations isolées et les rapports de chef à subordonné entre le maître et l'élève, et pour moi rien n'est plus révoltant qu'un spectacle pareil. (...) Les visites à l'école de Iasnaïa Poliana, qui d'un côté, ont beaucoup nui aux études, de l'autre m'ont été très utiles. Elles m'ont définitivement convaincu que la récitation des leçons et les examens sont les restes de la superstition de l'école du Moyen-âge, et sont absolument nuisibles et en contradiction avec les idées modernes. (...) Il est impossible, et pour le maître et pour l'étranger, de résumer toutes les connaissances de l'élève, de même qu'il est impossible de résumer les connaissances d'un homme en n'importe quelle branche. Si l'on menait un homme de quarante ans, intelligent, à l'examen de géographie, ce serait aussi stupide et étrange que de mener à un pareil examen un enfant de dix ans. L'un et l'autre ne peuvent que répondre par cœur et, en une heure, il est impossible d'apprécier leurs connaissances réelles. Pour connaître ce que sait chacun d'eux il faut passer avec eux des mois entiers. Là où sont introduits les examens (j'entends par là toute obligation de répondre aux questions posées), apparaît un nouvel objet, tout à fait inutile et qui exige un travail particulier, des capacité particulières, et cet objet s'appelle la préparation aux examens ou à la leçon. Un élève du lycée apprend l'histoire, les mathématiques, et, principalement, l'art de répondre aux examens. Je ne considère pas cet art comme un objet d'enseignement utile. (...) Si un étranger désire apprécier le degré de connaissance de mes élèves, qu'il vive avec nous et étudie les résultats et les applications pratiques de ce que nous savons. Il n'y a pas d'autre moyen, et tous les examens ne sont que tromperie, mensonge et font obstacle à l'enseignement. Léon Tolstoï, autour de la fin XIXème
Retrouvez en ligne notre document : « Mille citations contre l'école »
>on ne peut pas mesurer une chose qu'on modifie par sa propre présence. Ça c'est la Loi d'Indétermination, qui porte aussi le joli nom de Relation d'Incertitude, posée par Heisenberg il y a longtemps déjà mais elle a du mal à rentrer car elle gêne beaucoup de monde. Cette loi dit : l'observateur modifie l'observé. Elle dérange déjà pas mal les physiciens. Mais pour lesdites Sciences Humaines elle est une vraie catastrophe, elle leur retire carrément de sous les pieds le tapis épistémologique, c'est-à-dire qu'elle limite à quasi-zéro leur droit de connaître et d'affirmer. Car, l'observé étant humain, il est tellement modifié par son observateur que l'observation est sans valeur scientifique. Alors quand l'observateur a pouvoir sur l'observé ! Par exemple quand l'avenir entier de l'enfant testé dépend du testeur ! C'est drôle qu'on évite généralement de soulever ce petit point. Christiane Rochefort
Pourquoi vivons-nous dans une société de mort ?
Je vais vous dire de la façon la plus simple et évidente du monde pourquoi nous vivons dans une société de mort.
S'occuper de TOUS ces vrais besoins (chacun et en nous entraidant) nous rendrait vivants, or nous nous en n'occupons pas, nous nous occupons de faux-besoins et ça nous tue.
C'est tout simplement parce que nous ne sommes pas des êtres vivants.
Et être mort, ne pas être vivant, c'est ce que nous nommons : LE CONFORT.
Nous tenons à être mort, à ne pas vivre.
Soyons donc des êtres vivants ! Je vous souhaite de l'être. Je souhaite que vous le soyez car c'est ensemble que nous allons faire le choix de la vie à la place de la mort.
Mes Adieux programmés à Internet
J'essaie d'entrevoir depuis quelques mois, la "fin d'internet" en ce qui me concerne. La fin d'internet signifiant la fin d'internet de façon régulière, quotidienne et domestique.
Si Internet continue d'exister dans la société, je pourrais peut-être me connecter de façon très épisodique quand je ferai des passages dans les "villes" ou chez des amis (peut-être pour transmettre quelques pensées/écrits à quelques personnes).
N.B : avec tout ce que j'ai réussi déjà à STOPPER comme bêtises babyloniennes, croire que je n'y arriverai pas serait une erreur - même si c'est vrai que c'est un peu plus long et difficile que pour Facebook ou le téléphone mobile.
Sur la "Médiation divine" - pléonasme donc - : voir mon texte "Prière (à propos de la médiation) " et/ou lire Simone Weil : la seule médiation vivante est celle qui est directe, les autres entretiennent la division, le repli sur soi, et donc sont diaboliques au sens étymologique du diabolos-le diviseur)
Ce n'était pas tout à fait le cas, il y a encore 5 ans ou 10 ans, mais aujourd'hui, dès que vous faites une rencontre dans le réel en déclinant votre identité, on vous googlisera directement afin de contrôler le degré d'affinité et de vérifier si vous ne posez pas de problème particuliers (Ô dissociété absolue !!!).
Ainsi, si on peut déjà dire qu'une personne fortement allergique aux chats (ou n'aimant pas les chats) ne vous contactera peut-être plus si elle découvre que vous êtes passionné de chats, cette situation s'aggrave à l'infini si vous êtes un militant, un contestataire, un preneur et afficheur de positions, ou si vous présentez des idées nouvelles, subversives, choquantes, non conformes à la doxa.
(N'est-ce pas Jean-Claude B, la semaine passée qui me dit qu'il va passer me voir, mais qui ne passe pas, à fortiori à cause de quelques échanges de mails qui ne manqueront pas d'être disséqués et interprétés).
Désormais, vous avez des gens qui vouent un véritable culte à Internet soi-disant en tant qu'outil de libération et d'émancipation totale, Dieudonné en tête. Dieudonné semble faire complètement l'impasse sur le fait qu'il a d'abord existé dans le showbiz "classique" et qu'Internet est simplement arrivé à point nommé pour qu'au moment où il quittait le showbiz un outil puisse réaliser la passerelle, la continuité (et puis il faut dire que Dieudonné pratique de toute façon le spectacle et l'humour, il est dans le showbiz dans tous les cas).
J'ai enfin pu entendre par une autre bouche que la mienne une critique radicale d'Internet dans une vidéo avec Stan Maillaud (ne vous dites pas uniquement "c'est paradoxal puisqu'il s'agit d'une vidéo", allez donc écouter la radicalité totale de cette critique) :
A bientôt dans la forêt et dans le réel, en présenciel (n'en déplaise aux mécanismes des nouveaux pouvoirs orwelliens).
Merci de m'envoyer (ou de me renvoyer) vos coordonnées.
Un texte situationiste de 1966
... qui n'a pas pris une ride, comme tous les textes situationistes. Pamphlet total de la figure et du rôle de « l'Étudiant » et appel radical à une Révolution cosmique prolétarienne aboutissant à la destruction de l'État et de la marchandise (l'autogestion non pas pour gérer l'existant).
Lettre au président du Conseil Départemental de la Savoie
Suite à la récente menace de suppression du RSA, qui commence par une punition de 100 euros, voici la lettre que nous avons concoctée à l'attention d'Hervé Gaymard, et les documents annexes joints.
Supprimer le téléphone mobile pour retrouver le choix et donc le soin (à soi, aux autres, à ce qu'ont fait)
Je n'ai plus de téléphone mobile depuis décembre 2015. Mon amie Mathilde n'en a plus non plus. Je veux en témoigner concernant un des points que je trouve important, si ce n'est le plus important ! (même si le nombre de toxicités écartées est gigantesque).
Je dirais que le principal avantage de la suppression du mobile, est un phénomène intense de re-concentration de mes actes/gestes quotidiens, une régénération de mon attention et d'une dose substantielle (et principale) de soin : le retour d'un engagement total de ma personne dans chacun de mes gestes et de mes choix. LE RETOUR en fanfare du vrai CHOIX (Alléluia).
Le mécanisme en est archi-simple : le téléphone mobile est ce pharmakon qui nous place en permanence TOUS dans un état de conscience où nous sommes constamment envahis par une énorme quantité d'autres éventualités - infinie en fait, puisque le mobile c'est aussi l'espoir secret que "Jésus", ou autres envoyés divins subjectifs, se décident enfin à nous contacter personnellement pour nous donner une promotion affective, financière, en terme de pouvoir et de "réussite" ou autres - . Nous faisons quelque-chose, mais le téléphone mobile contient la possibilité de faire des milliers d'autres choses. Nous voyons quelqu'un, mais le téléphone mobile contient la possibilité de voir des centaines d'autres personnes. Nous vivons, mais le téléphone mobile contient en permanence UNE AUTRE VIE - MEILLEURE ÉVIDEMMENT - EN POTENTIEL. Et donc, nous ne vivons pas la vie que l'on a, et je pense sincèrement que nous nous méprisons tous les uns les autres via cet outil : car nous savons que nous en avons (presque) tous un (l'insulte est donc réciproque, c'est d'ailleurs peut-être pour ça qu'elle fonctionne).
Quel nouveau donné entre nous vraiment nauséabond ! : nous nous voyons cher ami, mais nous savons toi et moi que nous avons beaucoup d'autres chats à fouetter et que ceux-ci peuvent apparaître d'une seconde à l'autre. C'est LE POSTULAT RÉCIPROQUE du j'ai toujours à faire ailleurs et avec d'autres que toi, ne m'en veux pas ! ...
Eh bien, il faudrait peut-être commencer à s'en vouloir un peu plus car ce n'est pas NORMAL cette histoire : c'est même vicieux et méchant au dernier degré !
D'ailleurs, je parle d'insulte réciproque (qui fonctionne grâce à sa réciprocité); c'est intéressant étant donné qu'en ce qui me concerne je n'en ai plus : je me consacre donc à 100% aux gens que je vois, mais eux, non ! Charmant ! ;-)
C'est en fait la très vieille problématique philosophique de : tous les choix conservés = aucun choix réel, qui se trouve portée à son extremum avec le pharmakon du téléphone mobile.
Et donc quel véritable bonheur, de se remettre à choisir telle ou telle activité/geste ou de voir telle ou telle personne, afin de s'y consacrer à 100% en éliminant pour cela toutes les autres potentialités ... Ce qui est normalement un des premiers piliers de la sagesse, voire même plutôt de LA VIE ! ... de tout ce qui est vivant, ... de la néguentropie !!! Imaginez tels ou tels éléments du cosmos qui essaieraient d'évoluer en conservant (plus ou moins "consciemment", matériellement), en stock, toutes les potentialités... Vous voyez bien que c'est le contraire radical de la vie.
Aucun Écureuil mâle de la forêt n'est arrêté dans sa chasse pour niquer sa comparse, par un SMS qui l'orienterait tout à coup dans un autre coin de forêt !!! Non, ce serait trop entropique pour maintenir LA VIE. L'harmonie serait attaquée en son ADN. ...
N.B : ce problème de l'absence de choix, on le trouve aussi dramatiquement de plus en plus depuis un demi-siècle concernant l'espace et l'habitat : on veut garder en potentiel le fait de pouvoir aller à la mer, à la ville, à la campagne, à la montagne, sur toute la terre et dans tous les pays, et donc, on ne parvient pas à s'implanter, à construire, et à prendre racines (et on se dessèche... dans les transports...).
En d'autres termes, le téléphone mobile pose le problème philosophique du désir. Ascétiquement, on sait que le désir est notre plus grand ennemi. Ne rien "désirer" est le cap de sagesse suprême. Eh bien, le téléphone mobile est ce qui maintient en permanence la puissance concomitante de tous les désirs (au sens de "ce qui pourrait être").
Quand je pense aussi au désastre affectif que peut représenter cette toxicité du téléphone mobile, je suis pris d'effroi (parce que dans cette analyse, on peut parler d'amitié mais aussi d'amour).
Nous avons basculé dans un monde où quand Sylvie est avec Mathieu, elle pense que Bruno pourrait lui téléphoner d'une seconde à l'autre, pendant que Mathieu pense qu'il va bientôt envoyer un SMS à Lydie (sachant que Bruno et Lydie, eux-aussi, sont dispersés et ainsi de suite). Nous avons basculé dans un monde où quand Hervé va voir sa mère, il consulte ses emails (et ses SMS, voire en envoie) pendant qu'il fait mine d'écouter sa mère et il pense à tous les coups de fils important qu'il pourrait recevoir ou qu'il pourrait donner (il dira à sa mère : "Attend, excuse-moi, c'est important !" voire ne dira rien du tout !! Il répondra !). Nous avons basculé dans un monde où un nombre substantiel de gens font l'amour tandis que les smartphones vibrent ou sonnent à cause de SMS envoyés par des amants ou prétendants... Nous avons basculé dans un monde où les jeunes sont joignables en permanence par leurs parents (et s'ils ne répondent pas ils se feront gronder : "pourquoi tu n'as pas répondu ?? il faut que tu répondes." Ça, et mille et une autres situations du même genre où LE SOIN, l'ATTENTION, la concentration, à l'autre ou à ce qu'on fait se sont étiolés, voire ont complètement disparu.
(Y'a aussi les deux concepts de "fidélité" et d' "investissement", mais le sens de ces deux mots a été tordu par d'autres voies et ils sont un peu difficiles à utiliser).
L'absence de soin, d'attention, de concentration, d'investissement et de fidélité : c'est ce qu'on appelle d'un seul mot : L'INCURIE.
Le téléphone mobile (à fortiori le smartphone) généralisé, c'est l'incurie généralisée.
Alors quelle joie de se consacrer corps et âme, EN ENTIER, à ce qu'on fait et/ou avec qui l'on se trouve. Quelle joie d'aimer !
Sauf que l'autre que je vois demeure pour le moment armé de son téléphone ! Mais fort heureusement, c'est désarmant !
Ce discours étant fait, il apparaît qu'un téléphone mobile et un téléphone fixe sont des objets fondamentalement différents, voire selon cette analyse totalement opposés. Le téléphone fixe, placé à un endroit bien choisi de notre abris (chambre, maison), et branché quand on le décide, permet justement de corréler : retrait du monde et le retour potentiel de la multiplicité des choix concernant le monde. Il faut que ça soit uniquement le désoeuvrement, le vide, et l'absence totale de relation qui donnent son essence au téléphone et qui provoque son usage déterminé. De cette manière, vous obtenez un juste équilibre (vital) entre action/inaction, relation/non-relation, intérieur/extérieur, relation avec untel = non relation avec tel autre.
C'est souvent qu'on réalise une action en apparence ennuyeuse qu'on est tenté d'apprécier la béquille du téléphone, or la voie juste est celle donnée par Simone Weil (deuxième partie de la citation) : « Croire qu'on s'élève parce qu'en gardant les mêmes bas penchants (exemple : désir de l'emporter sur autrui) on leur a donné des objets élevés. On s'élèverait au contraire en attachant à des objets bas des penchants élevés. »
Sylvain
A l'heure de la Révolution, on change de nom !
Mathilde La Sauvageonne, me dit souvent les choses ainsi :
[ Tout le monde s'est déjà révolté, oui, plusieurs fois,... dans ce qu'on appelle frauduleusement l'enfance...
Mais tout le monde s'est pris une tarte !!
Tout le monde s'est fait humilier au dernier degré de s'être rebellé.
Et tout le monde a refoulé... ]
Psychanalyse collective de comptoir ?
Je ne crois pas. Cette idée simple est le résumé parfait d'une centaine de bouquins sur le sujet, les : "Pour décoloniser l'enfant" de Mendel, "Les enfants d'abord" de Rochefort, ou les "C'est pour ton bien" d'Alice Miller, ou "la domination adulte" de Bonnardel, et tant d'autres !
Ce que nous proposons à tous (et depuis le début, via "La Déscolarisation de la société"), c'est de remonter avant LA TARTE !!
De redevenir à celui qui savait écouter le fond de son cœur, et ce, sur tous les plans.
Sur le plan social-historique : quand on est petit, on sent très bien (à cause de notre extrême sensibilité) ce qui se joue au niveau de "la grande histoire".
Sur le plan des activités aussi : que celui qui fut intéressé par les pierres précieuses ou les animaux ou les étoiles ou la mécanique ou la mer ou la musique ou les arbres ou l'eau ou la neige ou ceci ou cela, REVIENNE à la pureté de son élan premier, afin de retirer une à une, les couches nauséabondes (de capitalisme et de pression sociale à devenir quelque-chose) qui sont venues corrompre totalement cette pureté originelle, cette Vérité.
Comment ça se fait qu'on termine tous aussi loin (souvent aux antipodes) de ce qui nous intéressait vraiment au fond du cœur ?
Revenir donc avant la tarte dans la gueule.
Revenir avant toutes les tartes.
Je m'étais déjà un peu exprimé sur le sujet dans un article sur l'anamnésis (le 7 août 2015). (Remonter, tel un saumon, le courant de sa petite histoire ou celui de la Grande, ça s'appelle une anamnèse.)
Revenir anamésiquement avant toutes les tartes.
Pour cela s'humilier selon les voies de Jésus-Christ, accepter, de n'être rien, effectivement, pour racheter le fait d'avoir voulu être quelque-chose (à cause de la baffe).
Hier, je réagissais à ce fait le plus banal du monde dans la dictature actuelle : la censure pure et simple d'un gars sur une radio locale (radio couleur chartreuse) et je disais que les manœuvres des chefaillons ne devaient définitivement plus rester sans réaction populaire immédiate.
Je disais que chaque injustice quotidienne devait donner naissance à la réaction directe d'équipe locale de 5 à 30 personnes.
Mais bien-sûr, les gens, ne sont toujours pas en état de foutre le bordel.
Quand je dis "foutre le bordel", ça concerne le vieux monde (car du côté permaculture, il s'agit d'être soigneux)
Ma proposition concrète est la suivante. Revenons tous en chœur : avant la claque, en incarnant les petits gredins que nous fûmes.
Oui, devenons des blousons-noirs, des fripouilles, des pirates, des sacripants, des canailles, des chenapans !
Ça se passe toujours ainsi, dans Les Révolutions !
Voulez-vous faire frémir un gouvernement, une dictature, sans devenir de La Canaille ? Non, ça ne se passe jamais comme ça.
La fripouille, la petite canaille, c'est justement celui qui n'a pas encore refoulé la tarte dans sa gueule, qui est toujours prêt à en recevoir une autre, et qui continue à agir selon les voies intimes de son cœur.
Vous pouvez donc ouvrir un bon dictionnaire des synonymes et vous choisir votre nouveau nom pour la Révolution qui est là.
L'affreux-Jojo, L'arsouille, Le Bandit, Le Brigand, Le Coquin, Le Vaurien, Le Fripon, La Crapule, Le Galapiat, Le Galopin, Garnement, Gibier de potence, Gouape, Julot, Le Loubard, Le Loulou, Le Morveux, Le Rocker, La Racaille, Le Salaud, Le Saligaud, Le Sauvageon, La Vermine, Le Voyou, Le Gougnafier, Le Jean-fesse, La Maroufle, Le Marpaud, Le Salopiaud, Le Salopin, Le Pirate, Le Filou, Le Flibustier, Le Forban, Le Faucheur, Le Tapageur, Le Marcheur, ... (et cette liste est longue, il faut aussi en inventer de nouveaux qui seront ré-employés pour une autre Révolution dans 5 siècles)
Et puis, après, surtout : Faîtes des bêtises ! Tous les jours ! Partout !
Pour certains, ça fait 20, 30, 40, ou 50 ans que vous avez arrêté de faire des bêtises !!! Il est plus que grand temps d'y REVENIR.
Donnez du fil à retordre à tous ceux qui en veulent à votre liberté ! (et à l'Égalité !!) Faites courir au 4 vents vos poursuivants ! Soyez inventif, soyez au quotidien comme le gars dans "Maman j'ai raté l'avion"! ou Tom Sawyer.
Bref, revenez AVANT LA BAFFE, quand c'était encore votre CŒUR, le chef !!!
Cessez donc de chercher à vous identifier au flic, au prof, au chef, au juge, cessez de vous percevoir dans leur camp. Et si vous êtes malheureusement devenu l'un d'eux, « quittez-tout et vous trouverez tout !» Devenez de La Canaille ! C'est à dire : RIEN ! Ce RIEN qui fait tomber, par essence, tous ceux qui croient être quelque-chose.
Et je vous donne rencard (à vous avec votre nouveau nom), dehors, pour "foutre un bordel noir".
Prenez vos Bombes-à-eau et vos Pet-sec, et la gardienne et le gardien (L'État et ses sbires) vont en voir de toutes les couleurs ! Arc-en-ciel... et puis après : ... Somewhere over the rainbow...
Sylvain Lafripouille.
Le fichage ADN. Harcèlement policier et judiciaire : VICHY 2.0.
Mettons-nous une étoile verte marquée "militant" ou "permaculture"
La liste des injustices quotidiennes dont nous souffrons tous est infinie. La liste des aberrations, des absurdités, des folies, des abus de pouvoir, des insanités, des irrespects, des violences, des contraintes, des idéologies qui nous matraquent, des lâchetés, des hypocrisies, des mensonges, des trahisons, aussi. Tous ceux qui écrivent pourraient pondre un pamphlet à chaque pas concernant chaque minute passée en société et un libelle contre chaque Monsieur-très-important ou contre chaque agent servile-soumis-lâche-et-terrorisé, tant nous sommes dans l'hubris et la division intégrales.
Cette société est un cadavre, c'est une dissociété.
Dans ce contexte, il n'y a plus qu'une seule posture qui vaille : devenir humain, c'est-à-dire consentir à n'être rien et donc à être l'égal absolu de son prochain en matière de néant. (et planter des arbres, tenter d'aggrader la vie et de faire reculer les logiques de mort par tous les moyens).
Tous ceux qui s'accrochent à tout prix pour être ceci ou cela comme chose très très très très importante sont vraiment à plaindre : profs, universitaires, élus, patrons, ingénieurs, directeurs, magistrats, notaires, prêtre, pape, évêque, médecins, psychiatres, présidents, responsables de mon cul sur la commode,... etc. etc. (Tous ceux qui croient être "quelqu'un" alors qu'ils sont "quelque-chose" à l'heure où les essences et les valeurs sont en train de se déplacer à grande vitesse... à la même vitesse que les destructions - ex-po-nen-tielles-dé-men-tielles).
C'est quand même très drôle de vouloir encore un poste de "responsable" et d'autorité, à l'heure de la disruption (mais que ferions-nous pas pour que notre Maman soit contente et pour avoir des amis, de l'argent, des objets inutiles et dangereux, et le fameux "sentiment d'exister" hein !).
Le prochain livre de Bernard Stiegler (dont j'aime toujours beaucoup m'instruire) s'intitulera « Dans la disruption. Comment ne pas devenir fous ? » (Parution avril 2016). Effectivement, comment de pas devenir fou quand le monde est fou, quand les gens sont fous ? Quand le vieux monde ne veut décidément pas laisser place au nouveau ? Quand le nouveau-monde est radicalement empêché par l'ancien de s'exprimer alors pourtant que l'entendre pourrait nous permettre de rêver ensemble l'avenir.
Nous pourrions - et c'est malheureusement un peu ce qui se passe - bloguer à l'infini à propos de toute cette folie qui nous fait face et à propos des solutions. Nous ne manquons pas d'information puisque la totalité du réel nous informe à chaque pas, à chaque conflit intérieur ou extérieur. L'allégorie de la tour de Babel où les gens parlent des langues différentes et ne se comprennent pas, n'évoque pas des langues différentes au sens où un chinois ne comprend pas un allemand, cette allégorie évoque plutôt des individus de la même langue maternelle mais qui ne se comprennent plus, car ils n'ont pas les mêmes mots ou bien les mots qu'ils ont en commun n'ont plus le même sens. C'est ce que nous vivons en ce moment.
C'est rare qu'on se comprenne.
Je n'écris donc pas pour reparler de la démocratie, ou de l'école, ou de la philosophie, ou de l'Église, ou de l'agriculture, ou de l'argent, ou de l'énergie : nous ne nous comprenons plus concernant tous les sujets importants (et en plus, j'ai dit que je quittais substantiellement ce site et l'Internet).
Je voudrais simplement lancer une alerte sur un fait policier qui me semble très grave dont je suis une des très nombreuses victimes. Le harcèlement policier et judiciaire pour fichage ADN. A l'origine le fichage ADN a pris naissance en 1998 au sujet des "délinquants sexuels", puis, comme ça se passe toujours dans le domaine du sécuritaire (tenez, prenez la vidéo surveillance de Chambéry par exemple), insidieusement, progressivement, la chose s'étend petit-à-petit. Ainsi, le fichage ADN, après quelques lois votées pendant les années 2000 s'est élargie aux crimes quels qu’ils soient, puis aux délits graves, et puis enfin aux "petits" délits (quel est le prochain cap ?!!). Et aujourd'hui 2,2 millions de français seraient dans ce fichier (le fichier donc, des délinquants sexuels !!) avec des informations de "forte sensibilité" sur des aspects génétiques, couplées bien-sûr à d'autres informations sur les individus (nous sommes pleinement rentrés dans le big brother intégral avec les "Big Data").
Ainsi, les gens condamnés pour des "petits" délits comme je l'ai été en octobre 2015 (en tant qu'activiste politique), après avoir traversé toutes les épreuves de police et de justice liées aux affaires, se retrouvent beaucoup plus tard, pourchassé indéfiniment par la police et la justice pour obtenir son ADN. Mais c'est quoi cette chasse affreuse au code génétique des gens ?!! Par pitié, ne banalisons pas l'horreur, ne parlons pas de ces choses-là sans recul historique, philosophique, sociologique, anthropologique (et rajoutez donc ici tous les domaines de la réflexivité imaginables)
Suite à tous les agréables moments que j'ai passés avec la police et la justice en 2015, j'avais terminé "mon stage" par une lettre ouverte au procureur de 29 pages pour lui dire tout le bien que je pensais de sa vaine entreprise (sorte de "rapport de stage"), lettre que vous pouvez lire ici : http://www.descolarisation.org/pdf/lettre_ouverte_au_procureur_sylvain_rochex.pdf
Monsieur le Procureur n'a évidemment pas daigné répondre, sauf bien-sûr en programmant ce harcèlement policier et judiciaire concernant le fichage ADN.
C'est une procédure vraiment très jolie !
Un peu comme pour tout le reste de la dictature en place, et de ce "droit" qui n'est pas celui du peuple mais celui de l'oligarchie financière, on se demande bien pourquoi des choses pareilles ne provoquent pas l'irruption instantanée du peuple pour "foutre un bordel noir" pour reprendre les mots qu'avait employés Etienne Chouard à propos des mécanismes du crédit bancaire (qui seraient enfin portés à la connaissance du plus grand nombre).
Dans notre pays (... un pays suppose des paysages - le mot pays n'est donc bientôt plus adapté) ... , dans notre bétonnière, quelqu'un qui vole une pomme (bourrée de pesticides), est d'abord mis en garde à vue, puis il est jugé, puis condamné. Ensuite, il purge sa peine et les obligations qui ont été décidées par le tribunal. Mais ça ne s'arrête pas là (alors que ça le devrait). Non, l'individu sera pourchassé pour lui "prendre son ADN" (pourquoi pas un morceau de peau de zob aussi ?). Il a le droit de refuser, mais c'est un "droit coupable" [sic] (quelle jolie formule vraiment très poétique !!), et s'il refuse, il sera poursuivi, puis condamné (la peine est de maximum 1 an de prison et 15 000 Euros d'amende et dans les faits plutôt 500 à 1500 euros d'amende). Mais ce qui est très très joli aussi, c'est que ça n'arrêtera pas l'acharnement pour autant à chercher à prendre l'ADN de la personne, et si la personne refuse encore, on pourra actionner les leviers juridiques de "la récidive", et comme ça, indéfiniment... Vraiment très joli ! Oui, joli, vous ne trouvez pas, un droit non écrit par le peuple ? C'est joli, une dictature.
Ouh la vilaine Révolution qui va répondre...
Autre chose très pratique avec ce concept de harcèlement à l'ADN : la statistique des refus de prélèvement ADN se situe autour de 10%. Quelle bonne technique pour dénicher avec brio TOUS les profils psychologiques : "anti-sa-majestée-allez-tous-vous-faire-*****". Vraiment trop pratique ! : ces 10%-là, les rebelles comme dans un film Américain, c'est les clients parfaits de Monsieur Le Procureur, ceux-là même que Monsieur Le Procureur a de toute façon très envie de voir - personnellement - pour progresser un peu dans le mystère de la vie.
Ben oui, ces 10%-là, seront les antithèses parfaites de Monsieur Le Procureur, il est donc normal que tout ce beau monde finisse par se rencontrer et se parler. Celui qui s'est toujours soumis à l'autorité pour plaire à Papa et à Maman et pour devenir l'un d'eux et pas n'importe lequel, et puis, ceux qui ont compris que la meilleure façon de réussir sa vie, c'était justement davantage de déplaire à "Papa" et ne point prendre part à la sordide compétition sociale.
Pour ma part, j'ai joué avec toute cette bande de gamins incultes (les gens de robes) en 2015 (Deux procès, garde-à-vue, contrôles judiciaires, appels, renvois etc. etc), mais là, j'ai fini de jouer, mon expérience étant faite. En plus, j'ai accepté très gentiment, avec une sorte de respect, toutes leurs propositions de jeu les unes après les autres (même les choses les plus tordues et les moins évidentes et même si je n'ai point participé à l'écriture des règles de leur jeu) - j'ai payé ce que je "devais" payer etc. Mais là maintenant, c'est loin derrière tout ça et j'aimerais qu'on me laisse tranquille avec mes oignons et mes patates, et mon ail des ours, dans la forêt.
Que cette bande de gamins incultes en mal d'amour se trouvent d'autres gens à renseigner sur leur prouesse en matière de sagesse et d'amour du prochain. Beaucoup de gens dans le peuple devraient un peu plus se frotter à la misère-symbolique des gens de robe et à leur incurie pour se faire leur expérience à propos d'une des bassesses humaines les plus édifiantes, les plus incroyables qui soient.
Que faire pour lutter contre le harcèlement au fichage ADN ? Comme pour toutes les autres luttes : nous sommes impuissants politiquement dans l'état de choses actuel (nous sommes également trop divisés, propagandés, naïfs, et lâches - nous sommes malheureusement tous passés par l'Éducation Nationale et par la télé, nous avons été SCO-LA-RI-SÉS (domestiqués)).
Je propose malgré tout que tous les fichés ou tous ceux qui sont harcelés de la sorte mettent une étoile verte brodée "militant", ou "ADN", ou "anticapitaliste", ou "permaculture", ou autre, afin d'honorer comme il se doit le VICHY 2.0 à l’œuvre en ce moment.
Gros bisous et bon courage à tous.
Sylvain Chenapan.
Printemps !
Avec l'arrivée du printemps, et pour beaucoup d'autres raisons (voir articles sur la pharmacologie ou sur le problème Internet), je déserte complètement ce site Internet pour me consacrer à 100% à la permaculture (voir "la fleur de permaculture").
Nous restons comme d'hab disponibles et ouverts pour la quête d'autonomie individuelle et collective, et pour accueillir à bras ouverts. Vous pouvez au choix : soit venir vivre l'autonomie et la permaculture avec nous dans la vallée des huiles, soit nous contacter par téléphone au 04 56 29 35 06 pour dialoguer et partager du savoir concernant l'autonomie individuelle et collective.
Plus y'aura de gens qui quittent "le système" (qui est la pire dictature qui soit depuis l'aube des sociétés humaines) pour s'intéresser à la vraie vie, plus ça sera facile pour tout le monde, y compris pour nous. Pensez par exemple à l'échange de semences ou aux diverses plantations, à la revitalisation des cours d'eau etc. etc. etc. : plus nous sommes nombreux à nous intéresser à ça (au lieu de s'intéresser aux inepties mortifères du système), et à pratiquer, plus les choses peuvent s'agrader vite, et exponentiellement. Depuis plus de soixante ans, les choses se sont dégradées exponentiellement, mais ça pourrait repartir dans l'autre sens selon la même exponentielle inverse (si on s'y met tous). Mais pour l'instant, vraiment trop de monde restent kéblo dans le système et la bascule a du mal à se faire, c'est dommage. Chaque personne malheureuse qui se débat dans le système doit enfin comprendre que c'est exactement la même chose pour son voisin ("son prochain" !) et que le système repose justement sur la division (et sur la Propagande). Il faut donc arrêter de se considérer isolement et se lier avec son voisin pour construire autre chose avec lui (eux) et faire front (offensif ou défensif) contre "le système" (qui est plus agressif que jamais).
Descolarisation, Permaculture, Monde sans argent, Pharmacologie, Néguentropie, Vie communautaire, Ancrage, Autoconstruction, Bois et matériaux naturels et sains, Articulation de l'individuel et du collectif, Simplicité volontaire, Autonomie alimentaire-énergétique-médicale..., Saisonalité authentique, skholè libre et égalitaire (partage gratuit et sans obstacle des savoirs tous azimuths), vie au grand air en contact permanent avec les éléments : TERRE-EAU-FEU-AIR-AMOUR. (Fin de l'hétéronomie, de l'État, de l'Industrie, du capitalisme, de la consommation, de l'esclavage,... fin de la société de mort et de destruction)
A bientôt autour du feu de camp, à bientôt les mains dans la terre, à bientôt pour boire de l'eau de source ou des jus de fruits, à bientôt pour cueillir des plantes sauvages et regarder ensemble la course du chevreuil et des étoiles, à bientôt dans le cosmos !
Tous, Paysans philosophe et Philosophe paysan. Tous, des hommes et des femmes complets, entiers (et non mutilés).
Sylvain Chenapan
« Y'a toujours plus profond que le fond »
Et "la berceuse" :
Les courbes de l'Anthropocène :
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N.B: La courbe de "la scolarisation du monde" coïncide évidemment avec les autres. Amusez-vous à placer sur ces graphes, les lois scolaires de Jules Ferry de 1882.
Extrait de « Les poules préfèrent les cages » de Armand Farrachi :
« L'optimisme s'emmure dans l'ignorance et dans l'aveuglement, quitte à rassurer quand l'incendie fait rage : voilà quarante ans, dit-on, que les "catastrophistes" annoncent la fin du monde, et voit-on pour autant que l'eau ait cessé de couler, le soleil de briller ou le vent de souffler ? Mais ne voit-on pas aussi qu'en l'éclair d'une seule génération l'eau qui coule charrie des nitrates ou du plomb au point qu'il est déconseillé d'en boire, que le soleil qui brille darde des rayons chargés d'ultraviolets au point qu'il est devenu dangereux de s'y exposer et que les moutons, en altitude, deviennent aveugles, que le vent qui souffle porte plus loin la pestilence chimique au point que le port du masque est à l'ordre du jour et qu'il est déconseillé aux piétons de sortir les jours de beau temps ? Voilà quarante ans qu'on répète en effet que si rien n'est fait la couche d'ozone sera percée. Et la voilà percée pour des millénaires. Voilà quarante ans qu'on répète que si rien n'est fait le climat changera, les forêts disparaîtront, les animaux mourront. Et voilà que la température moyenne a déjà augmenté d'un degré, que huit mille cinq cent espèces sont menacées d'extinction à court terme et que la forêt tropicale a perdu 80% de sa surface ? Voilà longtemps qu'on répète encore et toujours que si rien n'est fait la vie même ne sera plus possible sur Terre. Et voit-on que cela ait concrètrement changé quoi que ce soit à la conduite du monde ?
A la moindre contrainte, la pulsion destructrice déborde des cadres légaux et développe des métastases dans les tissus mafieux. Ainsi que le disait Teddy Goldsmith : on peut détruire le monde entier sans violer une seule loi. Un système à ce point fondé sur la violence, le profit et la destruction ne peut être ni réformé ni changé. Il ne peut être que détruit. »
A lire également : « L'évènement Anthropocène » de Bonneuil et Fressoz
Un enfant de compagnie
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Sur le même thème : Article « Maman de série » du 24/03/2015
Le concept de "Projet"... une pandémie qu'on n'arrête plus
Première page issue du "magazine de la communauté de commune Coeur de Savoie" (22 occurrences !! du concept de PROJET dans cette seule page "Jeunesse") et deuxième page issue d'un 4 pages "lettre aux habitants de Belledonnes" (15 occurrences, - N.B : 30 occurrences sur le 4 pages entier - ). Où comment "apprendre à marcher" devient aussi un produit pour le capitalisme (pardon : un projet !!!!!!) - il ne restait plus que ça qui n'était pas encore atteint par la marchandisation. N'hésitez pas de confier votre enfant à un prestataire pour qu'il apprenne à marcher, dès fois qu'il soit en retard de 4 heures sur son planning de développement et de réussite ! CE MONDE EST MORT.
Rappel : Franck Lepage s'inspire de Boltanski : "Le nouvel esprit du capitalisme". A lire !!!
Je joints aussi la saynète que j'avais écrit sur le même thème (en 2011-2012) :
Je vous propose donc un peu (beaucoup !!!!!) de pharmacologie avec ce concept MOR-TI-FÈRE, en essayant de ne plus l'utiliser ou bien seulement après validé 7 fois en conscience qu'il s'impose en dehors du "nouvel esprit du capitalisme".
A lire ! : « Règles pour le parc humain » suivi de « La domestication de l'Être » de Peter Sloterdijk
Une citation excellente sur la philosophie et le scolaire : « Le scolaire n'est pas véritablement compatible avec l'extatique (...) le chemin de la pensée, au sens fort du terme, passe uniquement par ce que la tradition religieuse nomme la crainte et le tremblement, ou ce que le langage politique du XXe siècle appelle l'état d'exception. La philosophie conçue comme une méditation de l'état d'exception, est dans sa conséquence ultime une dimension antiscolaire. Car l'école incarne l'intérêt pour les états normaux ; elle a même, et justement, une orientation antiphilosophique lorsqu'elle pratique la philosophie comme discipline. Dans son état scolaire, la philosophie doit donne l'illusion d'une normalité qu'elle ne peut revêtir dans la mesure où on la conçoit dans son acception ambitieuse. Elle n'est cependant pas seulement une école de l'extase, au sens existentiel du terme : elle la met en oeuvre aussi et surtout dans la mesure où elle réussit la sortie toujours et de nouveau nécessaire de l'état scolaire qu'elle vient d'atteindre. Heidegger a pu dire, à juste titre, que la philosophie platonicienne s'était déjà proposée d'organiser l'oubli de l'être d'un point de vue technique et scolastique lorsqu'elle a commencé à établir une première routine théorique. En devenant la première école philosophique, elle a sauté dans la philosophie et l'a trahie dans le même mouvement, dans la mesure où elle a donné, sous l'intitulé de quête de la "vérité" et de la sagesse, une version doctrinale institutionnelle et apaisée au lien extatique de l'homme avec l'ouverture du monde comme tout. »
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