Géométrie scolaire. Partie III: L'Égo très très spécial des profs
Voici la 3ème partie de ma série intitulée « Géométrie scolaire » qui analyse la logique nocive de la situation scolaire et en particulier le rapport Prof/Élève.
Après avoir traité de l'état agentique des profs (partie I) et de leur méchanceté radicale et théorique (partie II), cette troisième partie concerne donc cet Égo très très particulier du "professeur".
"Devenir prof" : il s'agit bien de cette forme incurieuse d'émancipation, à l'opposé de la philosophie et de la vie philosophique, qui consiste à incorporer avec satisfaction et un sadisme revenchard inconscient, la position du dominant en tant que miroir complet de notre ancienne position de dominé. "Devenir professeur" est typiquement cette bêtise qui consiste à passer simplement du camp des opprimés à celui des oppresseurs pour croire que l'on s'est enfin émancipé. Obtenir ce statut de prof de la part des autorités (l'État), qu'on obtient la plupart du temps quand on est encore plutôt très jeune, c'est une forme de rite falsifié et non sage d'un soi-disant passage à l'âge adulte. On devient prof au terme de ce long chemin scolaire aliénant, quand l'idée qu'un être humain peut et doit grandir dans la liberté et l'autonomie est définitivement anéantie. L'aspirant prof voit les choses ainsi : « Jusqu'ici, depuis 20 ans, j'ai toujours eu besoin de professeurs et de l'institution scolaire, c'est pourquoi celle-ci a valeur déterminante et cruciale, et je vais devenir l'un d'entre eux. » Nous devenons prof quand l'idée d'autodidaxie n'est plus pour nous qu'une étrangeté plutôt rare.
Prenons l'exemple d'un de ces professeurs qui ont une matière (dans le secondaire). A quoi correspond la biologie pour "le prof de bio" ? Il s'agit avant tout du champ de savoirs qui lui a offert ce qu'il prend pour son émancipation, c'est le champ de savoirs qui lui a offert le droit de fanfaronner, de dominer, de punir, de sanctionner, d'acquérir un statut social relativement élevé (jusqu'à présent) et un salaire. Ainsi que nous l'exprime Henri Roorda : « Un professeur accorde naturellement une grande valeur éducative à une discipline dont il a retiré lui-même un grand profit. » Il y a donc une confusion quelque-part. Pour "le prof de bio", les élèves ne doivent pas apprendre librement le logos de la "vie", mais bien "la biologie", en tant qu'objet scolaire et scolarisant, déterminé par des programmes Étatiques (et exactement comme il l'a lui-même apprise) puisque cela permet apparemment de s'émanciper, de devenir prof ! Il y a reproduction sociale complète : le "prof de bio" imite radicalement son prof de bio du passé (comme un individu reproduit souvent les comportements de son père qu'il abhorrait pourtant). Quand il parle de "boîte de pétri", de "microscope" et de "photosynthèse", il ne s'agit point d'une langue et d'un savoir issus de son individuation, de ses recherches personnelles, de ce qu'il est, de ce qu'il aime vraiment, il s'agit d'un rôle, d'une imitation, d'un masque, d'un personnage de la catégorie AGENT, qui répète, qui reproduit, avec le plaisir niais de ne plus être à la place de l'enfant et de l'apprenant.
Devenir prof, c'est totalement rejoindre "le réseau de mafiosi des adultes", ce "réseau des métastases du pouvoir", dont nous parle superbement Léandre Bergeron :
« Il y a une complicité du monde adulte, qu'on la sente ou pas. Cette "entente" entre adultes qui nous fait croire qu'on est au pouvoir, qu'on est dominant, qu'on sait, qu'on a droit à, qu'on peut demander, qu'on peut se permettre de, comme la dame d'un certain âge qui croit avoir le droit de nous passer sous le nez dans une file sans s'excuser, comme le petit avocat fier de son air supérieur. Il y a un fil de complicité qui lie les adultes entre eux comme un réseau de mafiosi.
Ce réseau de mafieux, je m'en souviens. Cette complicité entre les parents, les prêtres, les enseignants, les autorités, la police, les gouvernants, l'armée, tous les uniformes possibles et les hommes cravatés, les parents d'amis, les entraîneurs de hockey ou de base-ball, les moniteurs qui encore tout jeunes prenaient des airs d'adultes... Tous ces adultes partageant, dans une complicité plus souvent inconsciente, un pouvoir sur nous, les petits, les démunis, les enfants. Ils pouvaient en tout temps exiger des comptes.
"Qu'est-ce que tu fais ici ?" "Qui es-tu ? " "Pourquoi est-ce que tu as encore fait ça ?" "Réponds-moi. Est-ce que tu sais ? ..."
Cette complicité entre adultes dits "responsables", n'est-ce pas le cancer de notre société ? Ce réseau invisible qui relie des adultes consentants, n'est-ce pas le réseau des métastases du pouvoir ? Contrôler, dominer, exercer un pouvoir, commander, dire quoi faire, dicter, gouverner, exercer son autorité, pouvoir exiger, faire subir des épreuves, n'est-ce pas la fierté et la raison d'être de l'adulte "responsable" ? J'ai choisi de me désolidariser du monde des adultes dits "responsables", de tous ceux-là qui font partie de ce réseau invisible qui assure l'ordre social en perpétuant de génération en génération la soumission du grand nombre, en semant la terreur dans le cœur des enfants.»
Merci Léandre Bergeron ! Oui, rejoindre ce réseau de mafiosi des adultes décrit par L. Bergeron, c'est exactement le désir des profs. Nul autre désir. Comme nous le dit également Tolstoï : « A toi qui occupes la position de propriétaire, de spéculateur, de fonctionnaire, d'élu, de prêtre et de soldat, tu sais fort bien que tu occupes ta situation nullement dans le but désintéressé de maintenir l'organisation de la vie nécessaire au bonheur des hommes, mais bien dans ton propre intérêt : la satisfaction de ta cupidité, de ta vanité, de ton ambition, de ta paresse et de ta lâcheté. »
***
Puisque je veux faire de la "géométrie scolaire", donnons le principal segment de l'erreur suprême et radicale du "prof" :
Le fondement philosophique du savoir consiste en l'aveu même de notre propre ignorance fondamentale.
Or, ce statut officiel de prof et l'éthos tout entier du professorat nient radicalement ce fondement.
Le monde se meurt chaque fois que le titre de « professeur » est déposé dans quelqu'un. Car, que se passe-t-il dans la conscience de celui qui reçoit ce titre ? : La fin du principe premier de la connaissance :
« Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien ».
Celui qui reçoit et accepte le titre de professeur aura beau essayer de redire pour son compte cet adage socratique, cela ne marchera plus, ce sera logiquement un mensonge. Si l'on accepte le titre de professeur, c'est qu'on souhaite dire au monde exactement l'inverse :
« Je suis quelqu'un qui sait, et qui sait davantage que celui qui n'a pas mon titre, car sinon, je n'aurais pas ce titre. Si je suis professeur, c'est bien que d'autres ne le sont pas. »
Les professeurs volent l'éducation dans le monde entier. Alors que nous aurions besoin que tous ceux qui désirent cultiver les autres puissent librement le faire, et que tous ceux qui souhaitent s'instruire puissent librement aller là où leur cœur (leur esprit) les portent. On limite l'exercice de l'éducation à une poignée de parvenus, qui croient savoir alors qu'ils sont les moins aptes puisqu'ils assassinent l'adage de Socrate en arborant le titre de "professeur" et puisqu'ils se mettent du côté de la Puissance, de l'injustice et de la violence organisée (L'État oligarchique et ploutocratique). C'est exactement comme pour le Pouvoir, si les moins aptes à gouverner sont ceux qui le désirent, les moins aptes à enseigner sont ceux qui ont, ou qui cherchent à obtenir, une distinction dans le domaine de l'enseignement.
Nous disons que le régime politique et le régime d'éducation sont les deux faces de la même médaille et il faut bien voir que cela est tout à fait cohérent avec les deux aspects de la contre-révolution platonicienne. Platon fonde « l'académie » au moment même où il écrit "La République" (Platon principal adversaire et fossoyeur de la démocratie directe, du théâtre libre, de la vie "tragique", de la vie philosophique indépendante et donc de l'autodidaxie...). Cette double existence d'un régime politique de type gouvernement représentatif oligarchique et d'un régime d'éducation associé, serait donc né vers -387 Av. JC.
Continuons un instant avec Socrate et le deuxième fondement de la philosophie : le « Connais-toi toi-même. » et plus généralement "le souci de soi - le gouvernement de soi", que les profs assassinent également, de concert avec tous les hommes de pouvoir, selon le mot de Bossuet : « Il n'y a point de plus grand obstacle à se commander soi-même que d'avoir autorité sur les autres. »
Ainsi la position de professeur pourrait bien être la position la plus éloignée de la vie philosophique qui soit, puisque le prof affirme savoir et perd toute possibilité de se gouverner lui-même et/ou de se connaître. C'est pourquoi « professeur de philosophie » est un concept qui serait particulièrement et encore plus dérangeant, et potentiellement un oxymore. C'est toute la situation scolaire qui est anti-philosophique, c'est pourquoi la position de l'élève, par anamorphose complète de celle de l'enseignant, serait tout autant anti-philosophique. Si le professeur affirme savoir et perd toute possibilité de s'autogouverner à cause de sa position autoritaire, cela constitue la quête plus ou moins inconsciente de l'élève qui espère un jour être à la même place, être un jour celui qui sait et qui a autorité ou qui fait autorité. L'élève est celui qui s'active, s'oriente quotidiennement dans cette direction (pour passer un jour du côté des oppresseurs comme nous l'évoquions au début de cet article). De plus pour l'élève, accepter d'être dominé, d'avoir un ou des maîtres s'opposent forcément à la vie philosophique. Aucun élève et aucun prof du monde ne peuvent se revendiquer de l'anarchisme et de la posture révolutionnaire, même si cela est parfaitement pardonnable voire compréhensible, voire peut-être souhaitable, pour les plus jeunes d'entre-nous, disons jusqu'à la puberté. Bref, on pourrait tout autant discourir sur l'égo de l'élève, miroir de celui du prof, exalté par le prof, tout comme une importante timidité n'est qu'une expression miroir d'un orgueil gigantesque.
Le corpus des professeurs qui hantent nos cités et torturent les enfants depuis Jules Ferry repose totalement sur une croyance, sur un mythe : « Il est sans doute peu d'univers sociaux où le pouvoir dépende autant de la croyance, où il soit aussi vrai que, selon le mot de Hobbes, "avoir du pouvoir", c'est être crédité de pouvoir » (Bourdieu). C'est ce crédit de pouvoir qui est désiré par chaque professeur et l'engeance des pro-fesseurs continue actuellement de punir la vie et d'empêcher la liberté en utilisant cette croyance. Leur rôle : briser chacun d'entre-nous avant qu'on ait le temps de trouver des chemins d'émancipation réels. Ce cassage repose sur la présence d'un collectif (la classe et la classe d'âge) soumis au maître, désireux de plaire au maître et donc de se conformer (celui qui ne se conforme pas sera fessé (symboliquement) devant tout le monde, par le pro-fesseur). Les professeurs : ouvriers, prolétaires, continuateurs principaux du conditionnement à la soumission à l'autorité, enseignants d'une seule chose : l'hétéronomie globale, au service de la violence organisée. L'Égo des prof jouit en permanence de cette position de dominant qui leur permet d'élever ou de rabaisser un enfant à leur guise (par un chantage à l'amour, à la survie, par un système élaboré de carottes-et-bâtons, là-dessus voir la partie II, sur la méchanceté théorique des profs).
Si on écoute chaque prof isolément, ils agiraient, chacun, dans l'amour et la bienveillance (et pour la Révolution ou l'évolution des consciences - oui, ils se prennent tous de nos jours pour le colibri de Pierre Rabhi...). La position de professeur est directement contraire à l'amour et je ne parle même pas du fait de distribuer des notes qui est une cristalline activité de haine que les profs pratiquent chaque dimanche dans la plus grande quiétude.
Au final ces personnages gênent radicalement l’apprentissage : « Ceux qui veulent s’instruire sont gênés par ceux qui enseignent » disait Cicéron, ou Piaget : « Enseigner c’est voler aux enfants leur pouvoir d’inventer ». Les professeurs sont radicalement nuisibles et donc radicalement inutiles : « Les enfants ne sont pas seulement extrêmement doués pour apprendre; ils sont bien plus doués pour cela que nous. En tant qu'enseignant, j'ai mis beaucoup de temps à le découvrir. J'étais un enseignant ingénieux et plein de ressources, habile à élaborer des séquences de cours, des démonstrations, des outils de motivation et tout ce galimatias. Et ce n'est que très lentement et douloureusement - croyez-moi, douloureusement ! - que j'ai réalisé que c'était quand je me mettais à enseigner le moins que les enfants se mettaient à apprendre le plus. » nous dit ce cher John Holt
Cette position d'agent, de méchant, et de personnage égotique tue évidemment la créativité, l'invention et la poésie (chez eux et chez les élèves) :
« Les professeurs sont des écoliers prolongés, des écoliers qui, terminé leur temps de collège, sont sortis de l'école par une porte pour y rentrer par l'autre, comme les militaires qui rengagent. Ce sont des écoliers ceux qui, au lieu d'aspirer à une activité d'adulte, c'est-à-dire créative, se sont cramponnés à la position d'écolier, c'est-à-dire passivement réceptrice en figure d'éponge. L'humeur créatrice est aussi opposée que possible à la position de professeur. » Jean Dubuffet, dans "Asphyxiante Culture"
« Le maître constitue pour l'écolier un modèle d'une espèce très particulière. Le Pédagogue que l'enfant aura sous les yeux pendant des milliers d'heures n'est ni un artiste, ni un inventeur, ni un artisan attaché à sa besogne ; ce n'est pas un homme qui cherche, qui fait des hypothèses, qui se trompe, qui se remet à sa tâche avec ardeur et dont l'activité serait contagieuse. C'est un monsieur instruit qui s'adresse à un jeune public de jeunes ignorants. S'il lui arrive de commettre une erreur, ses élèves échangent des sourires. C'est quelqu'un qui connaît d'avance la réponse à chacune des questions réglementaires qu'il aborde dans ses leçons. Ce ne sont donc pas des efforts, ce n'est pas une activité créatrice que l'on propose à l'imitation de l'enfant quand il est à l'école. S'il imite ses maîtres, c'est donc en leur empruntant leurs formules définitives. Et voilà pourquoi, l'ignorant est si souvent la caricature du savant.» Henri Roorda
Ainsi, devenir prof, c'est sans doute l'acte de reproduction sociale, le plus à l'opposé de l'invention, le plus criant qui soit.
Concernant cet Égo très très spécial des profs, laissons la conclusion-résumé à Catherine Baker (magistrale !) qui relève plusieurs points importants dont le complexe de supériorité que chaque prof entretient vis-à-vis de tous les autres profs (selon eux, si l'école, ça chie, c'est à cause de leurs collègues, mais pas à cause d'eux, eux, ils font les choses bien) :
« Ce sentiment de supériorité du jeune adolescent s'émerveillant de lui et de son regard sur le monde, c'est celui, identique, qu'on retrouve chez la plupart des enseignants. Ce n'est pas qu'ils soient forcément plus niais que la plupart des mortels, mais on les a soigneusement entretenus dans cette idée assez ridicule qu'ils sont utiles à l'humanité parce que dépositaires et dispensateurs du savoir. Eux-mêmes se tiennent en immense estime : le « corps professoral » est atteint d'un narcissisme adolescent: il s'aime, il se plaint, il se critique, il se pardonne. Comment peut-on être professeur ? Rester toute sa vie dans les bâtiments scolaires doit certainement empêcher l'irrigation d'un cerveau au départ normalement constitué. Curieusement, les enseignants, dans leur ensemble, souffrent assez fréquemment d'un complexe de supériorité vis-à-vis de leurs collègues, de la bêtise desquels ils se méfient. Ces parvenus sont consternants de médiocrité. Sévère, mais juste, je répète que neuf enseignants sur dix sont des minables. Cela s'explique par leur recrutement ; par le fait épouvantable qu'ils restent à l'école toute leur vie et que ça rendrait névrosé n'importe qui, enfin parce qu'ils sont, pour la plupart, fonctionnaires et que leur fonction est d'entretenir un mensonge dégueulasse sur la « transmission » complètement mystificatrice du savoir à de prétendus « futurs adultes ». Eux qui sont les plus soumis des hommes aux préjugés du siècle ! Car c'est à eux, les professionnels (par opposition aux parents qui ne resteront toujours que des amateurs), qu'est confié le soin sacré de transmettre les idées préconçues tout ce qu'il faut savoir pour perpétuer la vie en société telle que nous la connaissons. Ils sont directement responsables du massacre des intelligences. Je ne crois pas que l'abrutissement général soit congénital. Les profs en sont les employés au même titre que les journalistes. Ils font d'ailleurs rigoureusement le même boulot. Ce n'est pas qu'ils soient autocrates dans l'âme mais de zélés serviteurs de l'institution qui ne peut fonctionner - c'est sa raison d'être - que dans l'obéissance aux règles. Serviles et despotiques, ils donnent la pleine mesure de leur petitesse face à l'inspecteur. »
Et pour la conclusion des conclusion (de cette partie III), donnons la parole à Edmond Gilliard (à propos de l'Éducation Nationale) : « Ce qu'on appelle l'ordre établi n'est qu'un état de violence entré dans l'habitude. Il n'y a pas d'injustice, d'injure, d'iniquité, d'indignité, de brutalité, de barbarie à qui la durée ne puisse conférer, par l'accoutumance « morale », une apparence de civilité, un air de décence, des dehors de bienséance. »
Je vous renvoie également à ma série de citations sur l'ambition et je mets celle de Flaubert en exergue : « Les honneurs déshonorent, le titre dégrade, la fonction abrutit. »
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