Au tribunal !
La répression qui frappe le rebelle libertaire s’abat sur tous les hommes.
Si tu te plains et que tu es prof, tu es forcément la victime !
En juin 2017, j'ai eu une engueulade avec une prof. C'est pas allé bien loin. Le conflit a vite été avorté : elle a terminé par un « abruti ! » avant de monter dans sa voiture et j'ai lâché en réponse un « Connasse ! ». Mais cette dame était « prof ». Des gens qui s'échangent des noms d'oiseaux et même en mille fois pire que ça (en quantité et en qualité), ça arrive des milliards de fois par jour partout, dans les foyers, sur Internet, partout ! Mais pour le présent cas, j'ai eu droit à une convocation à la Police et cette épée de damocles par Monsieur Le Procureur :
Non seulement c'est hallucinant que La Justice s'empare de deux individus qui s'échangent un « abruti ! » et une « connasse ! » (qualification d'injure non publique) mais en prime pourquoi je serais d'office le fautif !!? Là on retrouve un moteur étrange de la Justice qui est le déséquilibre total en faveur du plaignant. Mais serait-ce parce que cette ****** est prof ? Et comment ont-il sû que c'était moi ? Suis-je le seul à traiter les profs comme ils le méritent ? Ça se passait à Albens, j'étais là-bas pour d'autres raisons. Pour arriver jusqu'à mon nom il fallait vraiment mener l'enquête.
Donc pour résumer : je m'engueule avec une prof. Et ensuite la prof porte plainte, la Police mène l'enquête, m'auditionne. Puis le procureur pose un acte de type de épée de Damocles... TOUT ÇA !!! Tout ça pour « abruti ! - connasse ! » entre deux individus. Ils sont franchement hystériques.
Ne pas oublier : si tu plains, c'est toi la victime, forcément !
Délibéré du procès du 22 janvier 2015 : Condamné !
La répression qui frappe le rebelle libertaire s’abat sur tous les hommes. Raoul Vaneigem
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Je suis déçu, je pensais que le juge utiliserait son marteau mais non, ça doit être que dans les films ou pour les grands criminels récidivistes.
La cruelle sentence est tombée pour ce procès de l'Éducation Nationale de Jules Ferry, contre un écureuil cendré !
Y'avait donc 3 faits reprochés : 2 intrusions en milieu scolaire et 1 outrage. J'ai été relaxé pour l'outrage de Madame Dubois, Proviseur (le juge a clairement vu que Madame Dubois n'aimait pas trop les débats) et pour une des soi-disant intrusions, mais pas pour l'autre (soi-disant intrusion).
Et donc, je suis CON-DAMNÉ... !!! à 200 noisettes d'amande avec sursis (et à une taxe de 127 noisettes pour l'État, lequel, bien-sûr, il se sert au passage pour payer... les profs... par exemple, et des porte-avions...).
Je pense savoir comment le juge a mal raisonné : il a du observer que pour cette autre intrusion, j'étais seul (il n'y avait pas de témoignage de Mathilde comme pour l'autre "intrusion") et que dans les déclarations de la plaignante (la geignante), je n'aurais point pu dire qui m'avait laissé entrer et j'aurais été confus là-dessus. Mais ce que je n'ai peut-être pas dit lors de l'audience du 22/01, c'est que face à la fureur de la dame sur "comment j'étais rentré ?" et surtout "QUI m'avait autorisé à rentrer ? ", c'est uniquement pour protéger les personnes qui m'avaient laissé rentrer, que je ne les ai pas désignées clairement.
Je suis coupable !! Coupable d'être rentré dans une "école" à 33 ans alors qu'on m'y forçât pendant 20. Coupable d'avoir voulu donner une bibliographie alors que des pubs de vodka, whisky, armes à feu (aussi maintenant), bagnoles et parfums inondent les rues ; que des nuages oranges fluo d'acide nitrique / chlorure ferrique embrasent les cieux... et que DSK nous narre sa sexualité charcutière... alors que 160 ha de terre disparaissent chaque jour en France sous les coups des bulldozers de la folie immobilière entretenue par les Élus... et j'en passe...
Bon, le prochain "prof" qui me dit qu'ils sont ouverts au dialogue, je lui jette des noix à la tronche !
Je te salue quand même, cordialement, Frédéric Gilardot (le directeur d'acacadémie)
***
Je m'en veux presque d'avoir empilé un article pour ce genre de bêtise par dessus l'article magique de Mathilde, ci-dessous, à propos des Écureuils cendrés. Lisez-le donc !
Prochain procès le 26 mars ! Même si j'ai déjà été suffisamment puni par une journée de prison garde-à-vue, humiliations, et menottes. Notre monde (société) est moche, mais on sent la beauté poindre à l'horizon. On sent la chaleur sous la glace.
« Le soleil et le baume subtil du printemps guérissaient ses blessures, et même la plaie béante de la désillusion au fond de ses entrailles se refermait. »
Extrait de « L’homme qui était mort. » de D.H. Lawrence
Au tribunal !
>> Documentaire Web Radio TVNet Citoyenne sur le procès du 22/01 ! (10 min) <<
NEWS : 28 janvier 2015 - On vit en ce moment ce qu'on appelle un acharnement judiciaire. Le verdict du 22/01 était un référé avec un jugement remis au 12 février (en termes plus simples : pour que le juge réfléchisse davantage). "Ils" sont immédiatement allés chercher de vieux dépôts de plaintes pour créer un acharnement. Garde à vue, hier (27/01), menottes, contrôle judiciaire. Le juge qui a rendu l'ordonnancement en contrôle judiciaire est le même juge que précédemment : celui censé réfléchir au verdict du procès du 22/01 contre l'Éducation Nationale... (Quelle étrangeté de se retrouver face à lui 5 jours après le procès du 22/01 ! dont le jugement n'est pas rendu... ). Nouveau procès en correctionnelle prévu le 26/03 - 5 à 10 ans d'emprisonnement encourus (mais sera sans doute évoqué comme le 22/01 des "travaux d'intérêts généraux" ^^ au registre des peines, alors que nous ne faisons que ça et que c'est l'État qui fait le contraire). On va normalement faire appel de la décision de contrôle judiciaire.
Acharnement judiciaire donc, contre des idées... contre des travaux intellectuels et des actions, qui ne visent qu'une seule chose : l'égalité d'expression, la philia et la recherche collective des causes profondes des injustices sociales et de la destruction de la vie sur terre.
***
Pour démontrer l'extrême sensibilité des Pouvoirs sur le sujet (leur fausse démocratie tient grâce à l’école), on peut noter que nous sommes déjà passé au tribunal en correctionnelle le 22 janvier 2015 (décision renvoyée au 12 février 2015), car nous sommes simplement rentrés dans quelques établissements scolaires, en respectant pourtant les protocoles d'accueil et la bienséance, pour proposer au personnel enseignant et administratif des travaux pédagogiques sur "la vraie démocratie" et sur la "déscolarisation" de la société (conférences, ateliers, documents, bibliographies etc.)
De plus, des circulaires, des emails ont été diffusés par l'Inspection Académique pour créer un état d'alerte et de méfiance par rapport à la personne de Sylvain comme si il était quelqu'un de dangereux. Des mensonges calomnieux ont été montés par les Élus et fonctionnaires des établissements scolaires. Bref, un climat d'hystérie collective, d'affabulation, de panique, de névrose, auto-propulsé.
Mais voulons-nous vivre comme ça ? Avec une école d'État sanctuarisée et ses programmes ineptes et mensongers, réglés par les Pouvoirs, dont les établissements fonctionnent en prime comme de véritables prisons, gérées par des autocrates qui empêchent l'accès ou qui filtrent comme à un portique d'aéroport ? A quand des soldats en armes aux portails ?
On pourrait trouver curieux (euphémisme) la façon dont certaines personnes, notamment (mais pas seulement) les propagandistes des nouvelles théories libérales et entrepreneuriales ou l'entreprise TOTAL (pour ne citer qu'elle), possèdent, elles, des tapis rouges dans les établissements du secondaire.
Y'aurait-il des façons de penser autorisées et d'autres non ?
Sommes-nous en démocratie ?
On peut légitimement être choqué qu'un simple citoyen, intellectuel indépendant soit immédiatement assigné au tribunal parce qu'il est allé proposer ses travaux à des écoles.
On peut légitimement être choqué... ou pas... vu les dérives totalitaires actuelles.
Sylvain et Mathilde
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